Un coup d’œil en coulisses

Zu guter Letzt
Édition
2017/25
DOI:
https://doi.org/10.4414/bms.2017.05752
Bull Med Suisses. 2017;98(25):840

Affiliations
Rédacteur en ligne

Publié le 21.06.2017

Quelque 38 500 exemplaires imprimés du Bulletin des médecins suisses sortent de chez nous chaque semaine. Que deviennent-ils ensuite? Sont-ils lus? Survolés? Ou disparaissent-ils simplement dans la pile de courrier? Les dernières indications dans ce domaine nous ont été fournies par un sondage des lecteurs datant de 2010. Comparée à ce type d’études coûteuses et chronophages, la tâche des rédacteurs en ligne est plus simple [1].
Google analyse pour nous, en détail et à la seconde près, le comportement des utilisateurs.

Pouls régulier

Cela ressemble à un ECG (voir fig. 1), mais il s’agit en réalité de la courbe d’évolution des sessions sur le site web www.saez.ch ou www.bullmed.ch. Le pic régulier de 1300 lecteurs en moyenne coïncide toujours avec l’envoi de la newsletter. Ensuite, l’intérêt fléchit pour remonter à quelque 500 sessions par jour les lundis et mardis.
Figure 1: Accès à www.saez.ch et www.bullmed.ch.

Répartition démographique

La répartition des utilisateurs par tranche d’âge n’est pas vraiment surprenante. Un peu plus de la ­moitié a entre 25 et 45 ans, 9% ont à peine 18 à 24 ans. Environ 55% des lecteurs sont des hommes et 45% des femmes. En moyenne, ces dernières cliquent cependant sur plus de pages par session et passent davantage de temps sur le site web. Les données démographiques de Google Analytics sont toutefois caractérisées par une certaine imprécision. D’une manière générale, elles sont recueillies par le biais de cookies et/ou de connexions à des services Google dont se sert l’utilisateur. Dans le cas d’ordinateurs d’entreprises ou de cabinets, il est rare que ces données puissent être collectées et attribuées à un utilisateur.

Répartition géographique

L’allemand est la langue du navigateur dans 68,5% des cas, le français, dans 19% à peine. On ne peut que spéculer sur les motifs de cette disparité.
Mais le Bulletin des médecins suisses est également lu au niveau international. Pas moins d’un quart des ­visites des pages web a lieu depuis l’étranger, notamment depuis les pays voisins.
Figure 2: Le BMS est également lu à l’étranger.

Augmentation des accès nomades

A l’heure actuelle, 76% environ des consultations du site web ont lieu depuis un PC fixe, et près d’un quart depuis un téléphone mobile (17,5% env.) ou une tablette (6,5% env.). Cela représente une hausse de 55% à peu près par rapport à la période de référence1 de l’année précédente. C’est pourquoi les Editions médicales suisses, qui exploitent le site web, ont entre autres décidé d’adapter la mobile responsiveness des contenus des sites web aux nouveaux besoins [2].
L’offre en ligne remplacera-t-elle bientôt la version ­papier? Non. Nous considérons aujourd’hui notre présence Internet comme un précieux complément à l’édition imprimée, une archive pratique pour nos lecteurs et une plateforme actuelle pour les offres d’emploi et les informations sur les manifestations. Mais nous devons et voulons nous aussi vivre avec notre époque, c’est pourquoi nous allons d’une part proposer davantage de contenus multimédias sur le site web et d’autre part ­développer notre présence sur les réseaux sociaux.
mscholer[at]emh.ch
1 Marty N. Les revues médicales spécialisées les plus lues de Suisse. Forum Médical Suisse. 2010;10(51–52):928–34.
2 Kesseli B. Varié, rapide, adaptable. Bulletin des médecins suisses. 2017;98(10):326.